Et si on s'y remettait ?
Telle une cellule dormante, je réanime mon blog persuadée que j’étais de l’avoir supprimé depuis une dernière crisouille… et bien non, il est toujours là le gaillard. Alors autant de ténacité mérite bien un nouvel élan. Et comme je cherchais une nouvelle plateforme pour m’exprimer, cela tombe à point nommé !
Donc… où en étais-je ?....
Gauche et droite réunies, nous sommes nombreux, en cette année 2017, à nous sentir démunis, perdus, déboussolés, manipulés, oubliés… liste non exhaustive… bref, à ne plus savoir à quel "sein" politique nous vouer. Depuis l'ouverture de la chasse, je veux dire de la campagne présidentielle, quelques escarmouches sur mon mur Facebook se dessinent, mettant en lumière la dérive totale de nos convictions et le manque de repères qui nous affligent concernant ces prochaines élections. Et chacun de découvrir que son meilleur pote vote à l'extrême, pendant que celui que l’on pensait socialiste historique déroule un tapis rose à Macron et que vous vous faites insulter par votre belle-sœur mélenchoniste.
Plus rien n’est vrai. Plus vrai n’est rien. Et rien ne va plus !
Très vite on comprend que si l’on veut garder ses amis ainsi épinglés, il va falloir la boucler en mordant son petit poing et patiemment attendre que le feu se consume de lui-même et s'éteigne, quitte à poster pour les dix prochaines semaines des gif animés de chatons cocaïnomanes.
Sauf que moi, j’adore argumenter… et que je sais que je ne pourrais pas m’empêcher de commenter, discuter, dialoguer, haranguer, m’engueuler et envoyer des bisous à tout le monde. Mais je me rends aussi compte que l’espace de nos murs facebookiens nous cantonne dans un sillon étroit de quelques mots par ligne, très vite noyés par la masse d’anniversaires à souhaiter, les photos énervantes des supers vacances de Gribouille et Lolita, ou la description par le détail de la pousse de la dernière dent du petit. Bref, je vois bien que mon Facebook n’est pas l’endroit le plus acceptable pour des discussions engagées et musclées.
Mais comment faire lorsque je sais que je ne pourrais pas me taire... L’idée de revenir sur ce blog miraculé s'est donc imposé.
Gauche je viens ; gauche je suis ; gauche je vais. Mettons les choses au clair tout de suite. Après des débuts boitillant du côté communiste (ne m’en veuillez pas, j’étais une adolescente passionnée de sauver la veuve et l’orphelin), je me suis dirigée très vite vers le Parti Socialiste où j’ai trouvé de quoi nourrir mes idéaux et faire grandir la flamme de mon humanisme. Mon premier vote fut l’élection présidentielle de 1981. C’est sûr que lorsqu’on a cette formidable opportunité de voter Mitterrand pour la toute première fois de sa carrière d’électrice, cela laisse des traces indélébiles. J’aurai l’occasion d’y revenir sur ce blog car ce fut une époque glorieuse et pour mes convictions politiques mais aussi ma vie balbutiante de femme et de toute fraîche citoyenne.
Bref et pour faire court, je déclare solennellement réouvert ce blog sur lequel je compte bien tracer les sillons de multiples discussions. J’y laisse à chacun toute liberté de s’exprimer, les commentaires sont là pour ça, mais y impose une seule condition ; je n’admettrai aucune insulte, aucun dérapage vulgaire ou haineux. Que chacun fasse travailler son intelligence et tout ira bien. Les trolls et autres encombrants seront systématiquement effacés.
Alors discutons. De ses élections, bien sûr, mais aussi de tout et d’autres, de ce qui nous touchent dans ce monde d’actualités aussi fulgurantes que la mémoire du poisson rouge. Pour l’heure, vous n’avez que les commentaires pour vous exprimer, d’accord, mais faudra vous en contenter ! Je verrais si je peux mieux faire comme espace de discussions…Tiens, et par la même occasion, déjà faites moi savoir si cette initiative vous semble judicieuse. Nan, c’est vrai, parce que comme je me suis un peu paresseuse, cela insufflera à mon moteur d’auteur l’énergie nécessaire !
Voilà… maintenant c’est à vous… et sinon, il y a quoi ce soir à la tv ?